Les Misérables est un chef d’œuvre de l’auteur français Victor Hugo (1802-1885), paru en 1862. Ceci est un aperçu du contenu du livre abrégé par Marie-Hélène Sabard qui compte 317 pages.
Dans ce roman Victor Hugo décrit la souffrance de la classe populaire française après la révolution : mère célibataire, bâtarde, pauvreté, vol…Il retrace l’héroïsme de Jean Valjean qui éleva une enfant, sauva des vies, alors que c’est un ancien forçat. Aussi, on évoque la bataille de Waterloo et les émeutes de Paris en 1832. A côté des misérables, une histoire d’amour avait bien aboutit.
Première partie du roman Les Misérables de Victor Hugo : Fantine
Un soir, en 1825, un homme nommé Jean Valjean apparut à l’évêque de Digne; il était libéré du bagne. Alors il fut logé. Il avait fait dix neuf ans de bagne pour avoir volé un pain et fait plusieurs tentatives d’évasion. Il jugea que son châtiment était une iniquité. Alors il vola l’argenterie de l’évêque. Ce dernier l’a protégé et lui a cédé l’objet volé. Après s’être emparé d’une pièce de monnaie à un enfant, il sentit qu’il était un misérable.
A Montfermeil, une gargote était tenue par les Thénardiers. Fantine, mère célibataire, passait devant cette auberge après avoir quitté Paris, abandonnée par son amant, demeurant seule et sans revenu avec sa fille de trois ans, Cosette. Alors les Thénardiers acceptèrent de garder l’enfant pour sept francs par mois. Mais ils la maltraitaient.
Fantine était arrivée à Montreuil-sur-Mer où tout le monde vénérait le maire, Mer Madeleine, qui était riche et étranger, sauf Javert qui était un homme de police. Mer Madeleine a pris en charge cette misérable femme, avec son enfant.
En fait, Mer Madeleine n’était autre que Jean Valjean qui avait subi une transfiguration. Au palais de la justice, il assista au procès d’un accusé de vol estimé être Jean Valjean le recherché. Alors, il prouva son identité auprès des témoins. Il fut arrêté et la misérable Fantine mourut.
Deuxième partie : Cosette
A Toulon, on croyait Jean Valjean mort, mais il était fugitif. Ensuite, étant voyageur, il a sauvé Cosette des Thénardiers contre une somme d’argent et a rejoint Paris. L’enfant avait huit ans.
« C’était la deuxième apparition blanche qu’il rencontrait. L’évêque avait fait lever à son horizon l’aube de la vertu ; Cosette y faisait lever l’aube de l’amour ».
Les deux vivaient heureux dans une masure. Ensuite Fauchelevent, que Jean Valjean avait sauvé la vie auparavant, les a abrités, il était jardinier au couvent. Par ailleurs il fallait fuir Javert qui était sur sa piste.
Troisième partie : Marius
Gavroche était un enfant de onze à douze ans, issu d’une famille misérable, jeté dans la vie d’un coup de pied par ses parents.
Mer Gillenormand était un vieillard, bourgeois, vivant avec sa vielle fille et son petit-fils, Marius, c’est le fils de sa cadette qui était mariée puis morte. L’enfant avait sept ans. C’était le fils du colonel Georges Pontmercy, qui fut obligé à céder son fils à son grand-père. Avant sa mort, le colonel a écrit à son fils qu’un certain Thénardier lui avait sauvé la vie à la bataille de Waterloo. Marius grandit et entra à l’école de droit. Mais à force de pitié pour son père il a quitté la maison de son grand-père et il habita dans la même masure que Gavroche.
Marius, à vingt ans, était sans sous, humilié. Il habitait la chambre de son ami Courfeyrac.
« La pauvreté met tout de suite la vie matérielle à nu et la fait hideuse ; de là d’inexprimables élans vers la vie idéale ».
« De l’égoïsme de l’homme qui souffre, il passe à la compassion de l’homme qui médite. Un admirable sentiment éclate en lui, l’oubli de soi et la pitié pour tous».
Marius s’était habitué à voir au Luxembourg un homme de soixante ans avec une jeune fille qui lui attirait l’attention. On avait nommé l’homme Mer Leblanc.
Les Jondrettes, les voisins de Marius, étaient des misérables qui cherchaient de l’aide. Marius a vu entrer dans leur masure Mer Leblanc, leur bienfaiteur, et la fille à qui il pensait ! Marius découvrit que Jondrette était, en fait, Thénardier !
Quatrième partie : L’idylle rue Plumet et l’épopée rue Saint-Denis
En 1832 quelque chose de terrible se préparait, dans la suite de la révolution de Juillet. Au Luxembourg, Marius revit Cosette, ils s’aimèrent.
Au printemps de 1832, l’étincelle fut la mort du général Lamarque. Une fusillade éclate. Au cours d’une agitation armée de la rue, Javert fut saisi.
Par ailleurs, Jean Valjean a su que Cosette et Marius étaient amoureux, et que Cosette cachait son amour.
Cinquième partie du roman Les Misérables de Victor Hugo: Jean Valjean
Gavroche mourut par des coups de balles, alors qu’il chantait. Quant ‘à Javert, il fut libéré par Jean Valjean. Ce dernier s’est chargé de Marius qui était blessé et évanoui. Après un parcourt difficile, et quand il a connu l’adresse du grand-père de Marius, il l’emmena chez Gillenormand. Mais, Javert l’accompagnait !
Javert vivait une révolution dans son esprit. Jean Valjean, ce misérable, pesait trop.
« Un malfaiteur bienfaisant, un forçat compatissant, doux, secourable, clément, rendant le bien pour le mal, rendant le pardon pour la haine, préférant la pitié à la vengeance, sauvant celui qui l’a frappé, agenouillé sur le haut de la vertu, plus voisin de l’ange que l’homme, Javert était contraint de s’avouer que ce monstre existait ».
Il mit fin à sa vie.
Enfin, découvrez dans le livre, le dévoilement des secrets et le sort de notre héros, Jean Valjean, et de Cosette.
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