La joie de vivre d'un enfant explorant les rues, bien entouré par les habitants du quartier
Virginie, la mère d'Olivier, détenait une mercerie à la rue Labat à Paris. Après sa mort, l'enfant habitat chez son jeune cousin Jean et sa femme Elodie. Mais il rencontrait toujours les gens du quartier qui devenaient sa nouvelle famille. Chez Albertine il passait pour manger une crêpe ou un beignet, avec Bougras il assistait à la fabrication des bagues et il l'accompagnait pour cirer les parquets. Il mangeait des gâteaux chez Madeleine, appelée Mado. Aussi, il passait chez Lucien, le sans-filiste avec ses postes TSF pour écouter une chanson; et Gastounet, un ancien combattant, lui montrait des albums et des histoires militaires. Et il ne manquait pas de donner à manger à son ami Daniel qui était un infirme qu'on nommait l'araignée.
En plus, avec ses copains du même âge, Loulou et Capdeverre, Olivier va flâner et faire plein de jeux et d'amusements! On va vivre le plaisir de regarder un enfant jouer et s'amuser avec toute chose simple qui se présente à lui. Olivier joue avec des osselets, avec la purée de pomme de terre, joue aux billes, fabrique un bateau, fait des glissades avec les amis... Devant une pâtisserie avec les copains, en regardant les gâteaux, il souhaitât être une mouche:"Pour illustrer le mot, sans se concerter, ils se mirent à courir en battant les ailes et en faisant:"Bzzz, bzzz, bzzz...."
L'un des jeux était le jeu aux allumettes suédoises; la boite d'allumettes était l'un des objets de l'enfant et a mérité d’être le titre du roman. Olivier utilisait ces allumettes pour vaincre l'obscurité la nuit, pour jouer, et pour rassembler dans la boite sa monnaie espérant pouvoir acheter un couteau suisse.
Les Allumettes Suédoises de Robert Sabatier nous décrit les détails de la rue parisienne des années 30
Ayant vécu son enfance à Montmartre à Paris, Robert Sabatier retrace dans ce roman les lieux, les locaux, les odeurs, les sons, jour et nuit, et dimanche matin.En effet, le livre rapporte les détails du contenu de la mercerie, il décrit les chiens errants, le boucher juif, l'épicerie, le café, la piscine municipale, la salle de cinéma, le lavoir municipal, la pâtisserie...
Dans Les Allumettes Suédoises, on trouve les noms de rues, de marchés, de places, de cafés, du cinéma... Par exemple, on cite les rues Bachelet, rue Nicolet, Lambert, Labat, Ramey, Marcadet...On retrouve aussi les boulevards Ornamo, Berbès, le café Pierroz, le café Transatlantique... Les détails vont jusqu'à citer les noms des acteurs de films sur les affiches de la salle de cinéma, les noms de chanteurs, les paroles de chansons de l'époque, et les marques d'objets (verres, bouilloire électrique, montres...).
En plus, Robert Sabatier dans Les Allumettes Suédoises nous décrit longuement les petits tâches de routine mais qui font bien le bonheur des gens. On garde un long sourire à lire la description de la préparation d'un bol de chocolat, la cueillette des pissenlits, le jeu à la toupie, les femmes qui discutent à propos des plats à cuisiner dimanche matin, le lavage du linge au lavoir municipal...
Le langage parlé des personnages est familier, tout comme au quotidien:"mon pote!","P'tite tête, va!", "récré","T'es dingue!","On est gourmands, s'pas!", "miam, miam". Les Allumettes Suédoises est un roman plein d'humour, plein de couleurs, d'énergie et de gaieté !
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