Croc-Blanc de l’auteur
américain Jack London est un roman paru en 1906. C’est l’histoire d’un
loup qui a vécu 4 grandes étapes. Premièrement il était louveteau né au Grand
Nord américain, et à côté de sa mère, il a apprit les lois de la vie sauvage.
Ensuite il a été capturé par des indiens, et il a apprit la soumission à son
maître pour être un chien de traineau. L’homme était pour lui un dieu. Vendu,
mal traité par un autre homme, il devint féroce, c’était le « loup
combat » imbattable. Toutefois, Croc-Blanc a pu être sauvé un jour de
cette atmosphère défavorable par Weedon Scott. Avec son nouveau maître, on
verra la somme de l’adoration et de la fidélité avec l’intelligence de l’animal
qui s’adapte et apprend les lois des humains !
La vie de l’animal sauvage dans le roman de Croc-Blanc de Jack London
A la forêt du Grand Nord, froid et silencieux,
une louve sauvage était en fait, mi-louve mi-chienne. Jack London nous
décrit entre autre le comportement des mâles en rivalité amoureuse vis à vis de
celle-ci. Parmi les rivaux un seul restant sera le père de louveteaux nés dans
une tanière. Le père mourut dans un combat avec une femelle de lynx qui
protégeait sa progéniture par instinct maternel. Les petits moururent de faim
et un seul survivait pour rester avec sa mère; ça sera notre héro.
On suivra le louveteau dans son développement progressif. Il
découvrait son milieu (tanière, animaux, branches) et classait les choses en
« animées » et « non animées », « petites » et
« grandes ». Il admirait sa mère et dépendait d’elle. On suivra
l’évolution du sentiment de peur, les étapes d’apprentissage dans les aventures de chasse, et son
progrès pour devenir fort et malin. Ainsi, il apprit des lois. La grande loi de
l’alimentation était: la vie c’est "manger" ou "mangé". Ensuite il saisit les lois du
plaisir, les moments de bonheur, l’imprévu, l’épouvante…
Croc-Blanc quitte la vie sauvage pour vivre avec l’homme
Des hommes indiens l’ont rencontré et l’ont
nommé en référence à ses crocs tous blancs ! Depuis, il demeura
avec eux au camp. Etant émerveillé par « le pouvoir quasi divin » de
ces « animaux-hommes », il était soumis à leur supériorité. Pour lui ils étaient
des dieux. Son maître Castor-Gris lui a apprit la servitude et l’obéissance. Il fallait aussi
différencier entre les dieux et comprendre la loi de la propriété. Il y avait
eu un pacte : « Contre
la possession d’un dieu de chair et de sang, il offrait sa liberté ». Donc, Croc-Blanc était nourri, sécurisé ET lui il protégeait son dieu et travaillait pour lui.
Par ailleurs, il était en conflit avec un jeune
chien nommé Lip-Lip. Avec le temps il avait acquis une maturité, il devenait
rusé pour piéger ce chien. A l’âge de 8 mois, on l’a harnaché au traineau, et
il était plus fort et plus rapide que tous les chiens. A l’âge de 1 an, il
était le chef de file de l’attelage, mais là il vivait dans une atmosphère de haine.
Le loup combat
Beauty Smith était un homme dangereux et Croc-Blanc
en était persuadé. En effet, il a réussi à rendre Castor-Gris alcoolique pour
qu’il soit obligé à lui vendre son loup contre des bouteilles. A deux reprises,
l’animal fidèle a
réussi à s’échapper pour rejoindre son ancien maître : « Il s’était donné à Castor-Gris
et s’était donc toujours à lui qu’il appartenait ». Puni, il a du obéir, jouer des combats avec
paris et Beauty Smith en gagna de l’argent. Il était toujours le grand favori. Croc-Blanc
devint de plus en plus féroce, et la vie était pour lui un enfer !
Le maître bien aimé
Lors d’un combat difficile avec un bulldog, il
finit par être abattu quand deux étrangers intervinrent pour séparer les
combattants. C’étaient Weedon Scott, expert de prospection minière, et son compagnon.
On a donc sauvé Croc-Blanc de cet enfer, mais il fallait un certain temps
pour que Scott arrive à le soumettre et à le débarrasser de sa férocité.
Avec lui, Croc-Blanc a connu de nouvelles
sensations. Il développa un
grand attachement et un grand amour pour Scott. D’ailleurs il était terriblement
triste en son absence, et il refusait même la nourriture ! Alors, il a du
l’emmener avec lui en voyage au sud, pour l’accompagner dans sa résidence.
Au sud, le loup découvrait un autre
environnement : rues, ville, vacarme. Il s’adaptait très bien avec chacun
des membres de la famille, les domestiques et avec les animaux présents
(chienne, lévrier, poules). Croc-Blanc ne comprenait pas le langage parlé mais par l’expérience il
savait déterminer sa conduite. Son intelligence était fascinante ! Il continuait
à apprendre des lois de la vie communautaire. On cite : « Ce qui était le plus nécessaire dans
cet inextricable labyrinthe de la civilisation, c’était la maitrise de soi, la
capacité de refréner ses instincts ». Ainsi sa vie était agréable et facile.
Il a fait preuve de fidélité et vigilance quand
il a attaqué un intrus qui voulait tuer le père de Scott par vengeance. Cet
homme était bel et bien recherché par la justice !
Réflexion
L’histoire de Croc-Blanc met l’accent
sur la question de l’origine d’un caractère. Tout au long du roman Jack
London poursuit l’analyse de ce caractère.
Un comportement trouve son origine dans l’instinct, ou dans les
acquisitions de l’environnement. A chaque étape de vie, on suit l’apprentissage
du loup : de la nature, de sa mère, des chiens de l’attelage et de ses
maîtres. Dans son caractère on trouvait les marques de l’hérédité et de
l’environnement. Ainsi, l’homme l’a conditionné à un milieu différent du monde
sauvage, pour cela il devait être un chien, et pas un loup.
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