mercredi 16 octobre 2019

Croc-Blanc de Jack London : le loup fort, intelligent et fidèle


Croc-Blanc de l’auteur américain Jack London est un roman paru en 1906. C’est l’histoire d’un loup qui a vécu 4 grandes étapes. Premièrement il était louveteau né au Grand Nord américain, et à côté de sa mère, il a apprit les lois de la vie sauvage. Ensuite il a été capturé par des indiens, et il a apprit la soumission à son maître pour être un chien de traineau. L’homme était pour lui un dieu. Vendu, mal traité par un autre homme, il devint féroce, c’était le « loup combat » imbattable. Toutefois, Croc-Blanc a pu être sauvé un jour de cette atmosphère défavorable par Weedon Scott. Avec son nouveau maître, on verra la somme de l’adoration et de la fidélité avec l’intelligence de l’animal qui s’adapte et apprend les lois des humains !

La vie de l’animal sauvage dans le roman de Croc-Blanc de Jack London

A la forêt du Grand Nord, froid et silencieux, une louve sauvage était en fait, mi-louve mi-chienne. Jack London nous décrit entre autre le comportement des mâles en rivalité amoureuse vis à vis de celle-ci. Parmi les rivaux un seul restant sera le père de louveteaux nés dans une tanière. Le père mourut dans un combat avec une femelle de lynx qui protégeait sa progéniture par instinct maternel. Les petits moururent de faim et un seul survivait pour rester avec sa mère; ça sera notre héro. 

On suivra le louveteau dans son développement progressif. Il découvrait son milieu (tanière, animaux, branches) et classait les choses en « animées » et « non animées », « petites » et « grandes ». Il admirait sa mère et dépendait d’elle. On suivra l’évolution du sentiment de peur, les étapes d’apprentissage dans les aventures de chasse, et son progrès pour devenir fort et malin. Ainsi, il apprit des lois. La grande loi de l’alimentation était: la vie c’est "manger" ou "mangé". Ensuite il saisit les lois du plaisir, les moments de bonheur, l’imprévu, l’épouvante…

Croc-Blanc quitte la vie sauvage pour vivre avec l’homme

Des hommes indiens l’ont rencontré et l’ont nommé en référence à ses crocs tous blancs ! Depuis, il demeura avec eux au camp. Etant émerveillé par « le pouvoir quasi divin » de ces « animaux-hommes », il était soumis à leur supériorité. Pour lui ils étaient des dieux. Son maître Castor-Gris lui a apprit la servitude et l’obéissance. Il fallait aussi différencier entre les dieux et comprendre la loi de la propriété. Il y avait eu un pacte : « Contre la possession d’un dieu de chair et de sang, il offrait sa liberté ». Donc, Croc-Blanc était nourri, sécurisé ET lui il protégeait son dieu et travaillait pour lui.
Par ailleurs, il était en conflit avec un jeune chien nommé Lip-Lip. Avec le temps il avait acquis une maturité, il devenait rusé pour piéger ce chien. A l’âge de 8 mois, on l’a harnaché au traineau, et il était plus fort et plus rapide que tous les chiens. A l’âge de 1 an, il était le chef de file de l’attelage, mais là il vivait dans une atmosphère de haine.

Le loup combat

Beauty Smith était un homme dangereux et Croc-Blanc en était persuadé. En effet, il a réussi à rendre Castor-Gris alcoolique pour qu’il soit obligé à lui vendre son loup contre des bouteilles. A deux reprises, l’animal fidèle a réussi à s’échapper pour rejoindre son ancien maître : « Il s’était donné à Castor-Gris et s’était donc toujours à lui qu’il appartenait ». Puni, il a du obéir, jouer des combats avec paris et Beauty Smith en gagna de l’argent. Il était toujours le grand favori. Croc-Blanc devint de plus en plus féroce, et la vie était pour lui un enfer !

Le maître bien aimé

Lors d’un combat difficile avec un bulldog, il finit par être abattu quand deux étrangers intervinrent pour séparer les combattants. C’étaient Weedon Scott, expert de prospection minière, et son compagnon. On a donc sauvé Croc-Blanc de cet enfer, mais il fallait un certain temps pour que Scott arrive à le soumettre et à le débarrasser de sa férocité.
Avec lui, Croc-Blanc a connu de nouvelles sensations. Il développa un grand attachement et un grand amour pour Scott. D’ailleurs il était terriblement triste en son absence, et il refusait même la nourriture ! Alors, il a du l’emmener avec lui en voyage au sud, pour l’accompagner dans sa résidence.

Au sud, le loup découvrait un autre environnement : rues, ville, vacarme. Il s’adaptait très bien avec chacun des membres de la famille, les domestiques et avec les animaux présents (chienne, lévrier, poules). Croc-Blanc ne comprenait  pas le langage parlé mais par l’expérience il savait déterminer sa conduite. Son intelligence était fascinante ! Il continuait à apprendre des lois de la vie communautaire. On cite : « Ce qui était le plus nécessaire dans cet inextricable labyrinthe de la civilisation, c’était la maitrise de soi, la capacité de refréner ses instincts ». Ainsi sa vie était agréable et facile.
Il a fait preuve de fidélité et vigilance quand il a attaqué un intrus qui voulait tuer le père de Scott par vengeance. Cet homme était bel et bien recherché par la justice !

Réflexion

L’histoire de Croc-Blanc met l’accent sur la question de l’origine d’un caractère. Tout au long du roman Jack London poursuit l’analyse de ce caractère.  Un comportement trouve son origine dans l’instinct, ou dans les acquisitions de l’environnement. A chaque étape de vie, on suit l’apprentissage du loup : de la nature, de sa mère, des chiens de l’attelage et de ses maîtres. Dans son caractère on trouvait les marques de l’hérédité et de l’environnement. Ainsi, l’homme l’a conditionné à un milieu différent du monde sauvage, pour cela il devait être un chien, et pas un loup.






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