On suivra le vieux pêcheur, seul, durant juste quelques
jours, au large de l’océan, avec la suite aube, jour, crépuscule, et nuit. Il guette
les oiseaux, il manipule sa ligne, il mange un thon cru et il peut attendre de
longues heures pour voir la babine plonger. Il parlait seul, s’adressait à lui-même
et aux poissons. Ses pensées allaient jusqu’aux souvenirs de sa belle jeunesse,
et parfois ses réflexions avaient une allure philosophique. Pour lui, les
étoiles, les oiseaux, et les poissons étaient les amis qui ne le laissaient pas
seul.
Toutefois, son aventure était difficile, il fallait lutter
pendant une longue période pour s’emparer d’un énorme espadon qui avait mordu à
l’appât. Les mains blessées, épuisé, Santiago avait réussi à l’avoir sur sa
barque ; mais aussi il fallait faire face à l’attaque de requins.
Finalement, de retour sur terre, il retrouve le gamin, et
les autres pêcheurs réaliseront le grand exploit de Santiago.
L’activité de pêche décrite dans Le Vieil Homme Et La Mer d’Ernest Hemingway
Sous le soleil de la mer des Tropiques, au port, les pêcheurs
se réunissent à la Terrasse, et là on se moquait du vieil homme qui n’avait
rien rapporté. La marchandise sera amenée au marché de la Havane, et on livrait
les requins à « l’usine à requins ».
Santiago utilisait des outils simples qu’il amenait sur sa
barque : des lignes, la gaffe, le harpon, le seau aux appâts et le gourdin
pour assommer les grands poissons. Au chemin de la mer à l’aube, « les
gens se mouvaient, pieds nus, dans l’obscurité,
les mâts
de leurs bateaux sur les épaules ».
Le vieux Santiago était pauvre : il habitait une cabane,
un pantalon bourré de journaux lui servait d’oreiller, et il buvait son café dans
une boite de conserve. En plus, il mangeait les œufs de tortue, et buvait
chaque jour un verre d’huile de foie de requin qui aurait des vertus : « excellent
remède contre le rhume et la grippe. C’était aussi bon pour les yeux ». En
mer, il mangeait un thon cru ou des crevettes crues accrochées à l’herbe jaune
du Gulf.
Le Vieil Homme Et La Mer d’Ernest Hemingway nous décrit la patience et le déterminisme. Il surveille et attend la secousse de la babine avec un chapeau
de paille sur la tête. Des heures passent à attendre un lourd poisson à mordre
l’hameçon ! Il attend sa montée : au crépuscule, sinon à la lune,
sinon le matin. Son expérience fait bien sa preuve. En effet, sentant le poids
« formidable » du poisson à l’autre bout du fil, « il ne
s’exprimait point, parce que les chants de triomphe, ça risque de tout faire
manquer ». Et voici sa technique quand il attrape une dorade: «De la
main droite il retenait la grande ligne ; de la gauche il ramena la
dorade. Chaque fois qu’il gagnait un morceau de ligne, il plaquait dessus son
pied nu »
Le vieil homme en mer s’associe parfaitement à son biotope
Le Vieil Homme Et La Mer d’Ernest Hemingway décrit
aussi l’Amour du pêcheur pour sa vie en mer. Santiago aimait ce qu’il rencontrait en mer. Ainsi,
il aimait les poissons volants, les hirondelles, la méduse et les petits poissons
autour, et même les étoiles étaient ses amies. Il aimait aussi l’aigle de mer
qui, lorsqu’il tourne en ronds, il indique au pêcheur qu’il avait trouvé un
poisson ! Il rencontre aussi d’autres oiseaux tels que la fauvette, l’épervier,
et le canard sauvage. Leur compagnie l’amusait et parfois il leur parle et ça
lui fait chaud au cœur. Aussi, on verra les
taches de plancton, l’herbe jaune qui produit une phosphorescence la nuit...
Pour les poissons, il les respectait, lui adressait la parole : « poisson, dit-il, je t’aime bien. Et je te respecte. Je te respecte beaucoup. Mais j’aurai ta peau avant la fin de la journée ».
Pour les poissons, il les respectait, lui adressait la parole : « poisson, dit-il, je t’aime bien. Et je te respecte. Je te respecte beaucoup. Mais j’aurai ta peau avant la fin de la journée ».
Il se souvenait d’un
couple de marlins : la femelle piégée luttait et le mâle
tournoyait tout près. Puis, quand le vieux s’était emparé d’elle, le mâle
avait réagit « le mâle fit un bond prodigieux hors de
l’eau tout près de la barque afin de voir où était la femelle,
« qu’il était beau, qu’il était fidèle » ».
La mer, il l’embrassait d’un regard. Le ciel, il y connaissait
les signes de l’ouragan, « les gens de la terre ne comprennent rien au
ciel » pensait-il.
La lutte du vieux pêcheur en mer
Une bataille avait duré très longtemps entre le vieil homme
et un énorme espadon. Il fallait supporter la haute tension de la ligne qui lui
écorchait les mains ! Plusieurs étapes se sont passées, de jour et de
nuit, et le vieux s’acharnait pour son but. Pour se faire encourager, il
adressait des paroles à ses mains et à sa tête. Finalement, couvert de sueurs, mains blessées,
abattu, il l’a eu! Mais, le combat continuait avec l’attaque de
requins attirés par le sang écoulé. De l’espadon il n’en restait que la tête et
l’arête, mais le grand homme du Gulf Stream avait aussi tué les requins par des
coups de harpon!
La fin: sur terre
Pour Le Vieil homme Et La Mer d’Ernest Hemingway, c’était
une très belle fin. De retour au port, il a senti l’immensité de sa fatigue. Il
retrouve le gamin inquiet qui venait lui chercher à boire et à manger. Les pêcheurs
mesuraient l’arête de l’espadon de Santiago, il mesurait 6 mètres de long. En effet,
ils n’avaient jamais vu un pareil !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire