samedi 12 décembre 2020

Résumé de Cinq Leçons De Psychanalyse de Sigmund Freud

 


Cinq Leçons De Psychanalyse de Sigmund Freud est un ouvrage qui reprend cinq conférences prononcées par l’auteur en 1909 à la Clark University aux Etats-Unis. Il compte 65 pages.


Les Cinq Leçons De Psychanalyse de Sigmund Freud

Première leçon

Dr Joseph Breuer, de Vienne, soigna une malade atteinte d’hystérie, la jeune fille Anna. Elle avait des troubles physiques et mentaux faits de contracture, anesthésie, des troubles des mouvements des yeux, des absences, des états de confusion et de délire, et d’autres signes. C’est un trouble connu sous le nom d’hystérie caractérisé par un état capable de simuler des troubles graves sans mettre la vie en danger (il n’y a pas d’affection organique). Ces symptômes sont apparus quand elle soignait son père.

D’habitude les médecins accordent peu d’intérêt à l’hystérie, mais cette fois Dr Breuer a suivi une démarche différente. En effet il l’a mise dans une sorte d’hypnose et elle s’était mise à raconter des fantaisies d’une tristesse. Elle parlait d’une jeune fille près de son père malade. Ensuite elle s’est améliorée pendant des heures. C’est un nouveau genre de traitement appelé le talking cure. Ce médecin a réussi à supprimer les symptômes d’hystérie. En fait les symptômes étaient comme les résidus de traumatismes psychiques. Après des années les expériences de Freud concordèrent avec celles de Dr Breuer.

« L’hystérie de conversion n’est pas autre chose qu’une expression des émotions exagérées et qui se traduit par des moyens inaccoutumés »

Deuxième leçon

Charcot, en France, a peu près à la même époque, avec Pierre Janet, faisait de la recherche sur l’hystérie.

« D’après cet auteur, l’hystérie est une forme d’altération dégénérative du système nerveux qui se manifeste par une faiblesse congénitale de la synthèse psychique ».

C'est-à-dire que l’hystérique ne peut pas soutenir dans un même faisceau plusieurs phénomènes psychiques et il se trouve obligé de faire une dissociation mentale (dédoublement de la conscience).

Freud procédait avec ses malades sans faire d’hypnose pour faire le lien entre des scènes oubliées et les symptômes. Mais c’était un procédé difficile à pratiquer comme technique définitive. En effet il y a une force qui empêche les souvenirs d’être conscients et cette force maintient l’état morbide.

« La suppression de cette force s’est montrée indispensable au rétablissement du malade ». 

En plus, selon Freud, cette résistance est celle qui a provoqué le refoulement de l’incident pathogène vers l’inconscient. Donc le concept de Freud diffère de celui de Janet, il considère qu’il y a un conflit entre le conscient et l’inconscient et non pas qu’il y a une inaptitude mentale à la synthèse.

D’autres malades hystériques ont un désir refoulé qui existe dans l’inconscient et qui cherche l’occasion à se manifester. Le symptôme en est le substitut dans le conscient.

Troisième leçon

Quand Freud demande de son malade de dire ce qui lui vient dans l’esprit, les idées survenant ne correspondent pas forcément à l’évènement recherché. En fait, plus la force de refoulement est forte plus la déformation de l’idée dans son passage de l’inconscient au conscient est forte. Cette déformation est un substitut, une allusion.

« Ces idées spontanées…représentent en quelque sorte, pour le psychanalyste, le minerai dont il extraira le métal précieux par de simples artifices d’interprétation ».

Les deux autres moyens de sonder l’inconscient sont l’interprétation des rêves et celle des erreurs et des lapsus.

« Quand on me demande comment on peut devenir psychanalyste, je réponds :par l’étude de ses propres rêves ».

« Nos rêves ressemblent intimement aux productions des maladies mentales, d’une part, et que, d’autre part, elles sont compatibles avec une santé parfaite ». 

Il y a des idées oniriques dans l’inconscient qui se défigurent avant de passer dans le rêve. Et de la même façon se passe la défiguration qui précède la naissance des symptômes hystériques.

Pour considérer les idées latentes il faut faire l’analyse des rêves selon la technique psychanalytique décrite.

En outre, certaines erreurs comme les erreurs de lecture, les maladresses ainsi que les gestes qu’on accomplie sans remarquer tels que tripoter des doigts, sont en fait des réflexions des complexes refoulés.

Quatrième leçon

Freud parle d’un facteur psychologique sexuel qui remonte à l’enfance et qui est en grande partie responsable de la maladie. La recherche psychanalytique remonte jusqu’à la puberté et la première enfance pour rencontrer des évènements qui expliquent la sensibilité à des évènements ultérieurs. Et Freud considère que ce sont des désirs sexuels de l’enfant.

En outre il y a des éléments sexuels dans la relation entre l’enfant et ses parents. Le garçon désire se mettre à la place du père et la fille à la place de sa mère. Ainsi naissent des sentiments tendres et aussi hostiles. Le complexe ainsi formé se trouve refoulé dans l’inconscient. Il constitue « le complexe centre de chaque névrose ». Le mythe du roi Oedipe  qui tue son père pour prendre sa mère comme femme représente le désire infantile.

Cinquième leçon

La maladie survient quand il y a des obstacles ou des troubles d'adaptation qui engendrent l'insatisfaction de besoins érotiques dans la réalité.

Au cours du traitement psychanalytique du névrosé, le malade subit un transfert d’anciens désirs devenus inconscients. Ensuite la psychanalyse intervient pour rendre ces désirs inconscients inoffensifs.

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