dimanche 6 décembre 2020

Les Huit Montagnes de l’auteur italien Paolo Cognetti: pour aimer la vie en montagne

 


Les Huit Montagnes de l’auteur italien Paolo Cognetti est un roman paru en 2016. Il a obtenu le prix Strega 2017. Anita Rochedy a fait la traduction française. Il compte 284 pages

Pietro, de Milan, est allé avec ses parents  pour découvrir les vallées rocheuses de l’ouest. Là-bas, il a fait la connaissance de Bruno, de son âge, avec lui il s’aventurait en montagne. Après des années, Pietro revient et construit une maison avec l’aide de Bruno. Ce dernier entama une exploitation d’alpage et Pietro s’habitua à la solitude. Les deux aimaient la vie en montagne. En outre, Pietro faisait des voyages en Népal à la découverte des montagnes d’Himalaya. Il fut fasciné !

Dans ce roman, on sera emmené en montagne, voir le glacier, les prés, les rives, les buissons, les cascades, le feu de bois, le foin, les rochers…Aussi, on verra la mare, le sentier, le bois, l'alpage, le ruisseau, le fleuve, le vallon,les vallées, les végétations, le torrent, le lac…On vie avec les personnages la vie en nature, en montagne ! C'est plein de phrases longues descriptives de la nature, des longues escalades, et des activités des montagnards. 

Première partie : montagne d’enfance

Pietro avait 11 ans quand ses parents louèrent une maison au village de Grana dans l’embranchement des vallées de l’ouest. L’enfant change de rythme : 

« que je prenne le vent et le soleil, et perde enfin un peu de ma délicatesse citadine ». 

Il explorait le torrent, regardait le berger Bruno, de son âge, il le suivait pour voir les truites qui chassaient. Finalement les deux enfants devenaient amis. Entre autres ils s’aventuraient dans l’exploration des maisons abandonnées de Grana.

Un samedi, le père monta de Milan et décida d’emmener son fils Pietro avec lui en montagne. Pour cela il suivait les règles de marche : 

« un, on prend un rythme et on le tient sans s’arrêter ; deux, on ne parle pas ; trois, aux croisements, on choisit toujours la route qui monte ».

Ils traversaient la forêt et passaient par des villages abandonnés. Pietro aimait la montagne : 

« Moi, j’étais attiré par la montagne qui venait après : prairie alpine, torrents, tourbières, herbes de haute altitude, bêtes en pâture. Plus haut encore la végétation disparaît, la neige recouvre tout jusqu’à l’été et la couleur dominante reste le gris de la roche, veiné de quartz et tissé du jaune des lichens »

Deuxième partie : la maison de réconciliation

Le père mourut quand Pietro avait 31 ans. Ce dernier vivait seul à Turin après avoir interrompu ses études universitaires. Il s’était inscrit dans une école de cinéma. Le père avait acheté un terrain en montagne et son fils en fut l’héritier. Pour cela Pietro monta seul à Grana en voiture après des années d’absence. Il a vu ce paysage:

« Dans le ciel nocturne, des formes blanches renvoyaient comme de la lumière. Je mis un moment avant de comprendre que ce n’étaient pas des nuages mais les montagnes encore enneigées ». 

Bruno conduisait son ami vers la propriété héritée, c’était une ruine. De son vivant le père voulait y construire une maison. Bruno encouragea Pietro à s’y mettre pour accomplir le désir de son père décédé. Ainsi ils commencèrent le chantier au mois de Juin après la fente de la neige. Pietro devint un apprenti maçon. Voici sa description du lac:

« Le lac en contrebas ressemblait à de la soie noire, avec le vent qui la dentelait »

Pietro éprouvait une joie à grimper dans un monde de pierres. Aussi il se rappelait de son père.

« Je pouvais encore reconnaître chaque cime une à une. Je les observais, en fumant, d’est en ouest, et me remémorais chacun de leurs noms. Je me demandais à quelle altitude je pouvais bien être, parce qu’il me semblait avoir franchit les trois mille sans rien sentir dans le ventre… »

Au mois d’Aout, Pietro s’installait dans la maison en construction. Il se déshabituait rapidement de la civilisation.

Troisième partie : Hiver d’un ami

Un vieux Népalais qui emportait des poules vivantes, lui parlait des huit montagnes. En effet, il a fait un schéma représentant le centre du monde qui était le sommet de Sumeru, et qui était entouré par huit montagnes et huit mers ! Ce sommet se confondait avec la maison bâtie par les deux amis !

D’où, Pietro envisagea un voyage au Népal, vers l’Himalaya. Il décrivit les paysans à faire la moisson. En plus il décrivit les sommets d’Himalaya, les cascades, les glaciers, l’eau, les plantes et les animaux.

Bruno s’engagea dans l’élevage de vaches. Il faisait la traite de lait à la main et en faisait du fromage. Il adorait sa vie de fermier. Quant ‘à Pietro, il s’habituait à être seul ou escaladait la montagne avec Bruno.

De retour au Népal, Pietro tournait des documentaires et il voyait toutes sortes de gens en montagne. Puis il revint en Italie en 2010 pour constater que l’alpage de son ami devenait plus animé et que ce dernier était devenu père.

De nouveau à Népal, sa mère lui envoya une lettre annonçant la faillite de Bruno après des difficultés financières. En plus sa femme l’avait quitté en emportant sa fille. Alors après un téléphone Pietro se décida de revenir pour soutenir son cher ami.

 

 

 


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