samedi 13 mars 2021

L'attaque Du Moulin et Les Quatre Journées de Jean Gourdon d'Emile Zola

 


L’attaque Du Moulin d’Emile Zola est un court récit paru pour la première fois en 1880. Le livre compte 159 pages regroupant L’attaque Du Moulin et Les Quatre Journées De Jean Gourdon. Ce sont des récits simples comportant de très beaux passages descriptifs de la mère nature. Il y a deux thèmes en commun : l’amour et la guerre.

L’attaque Du Moulin

Au village de Rocreuse à Lorraine, le moulin du père Merlier était en fête : il devait fiancer sa fille Françoise avec Dominique. Le soir où le père Merlier a annoncé le mariage de sa fille dans un mois, un vieux paysan déclara que l’empereur a annoncé la guerre à la Prusse (Allemagne). Après un mois les prussiens s’avançaient vers le village. Alors les soldats sont venus se préparant à se battre et le père Merlier annonça qu’il ne mariera pas sa fille au jour prévu. En effet les soldats campaient dans la cour du moulin.

Une fusillade continua entre les soldats français et les prussiens. Les deux fiancés étaient cloués par l’anxiété du spectacle. Le moulin fut criblé de balles. Aussi il y a eu des morts et des blessés. Dominique aussi se mit à tirer des coups de feu bien visés contre les prussiens.

Soudainement les prussiens entrèrent et prirent Dominique en otage. Ensuite l’officier annonça qu’il sera fusillé. Les prussiens campèrent dans la cour.

Françoise a réussi à pénétrer, par la fenêtre, la chambre de détention de son fiancé. Ainsi elle lui expliqua un petit plan pour s’en fuir qu’il exécuta. Le lendemain l’officier réclama à Françoise de trouver Dominique sinon il tuera son père. Elle le trouva, mais elle revint seule et Dominique apparut guidé par une tierce personne. Il fut tué par des balles.

Juste après, les français arrivèrent et l’attaque du moulin se faisait maintenant par des français. La bataille entraina de sérieux dégâts et le père Merlier murut. 

Les Quatre Journées De Jean Gourdon

Le narrateur, Jean, après la mort de sa mère, occupait une chambre chez son oncle Lazare, curé du hameau de Dourgues. Il aimait la rivière où il attendait le passage de Babet, la grande fille brune. Il la vit balançant ses jupes. Mais l’oncle les vit ensemble et se fâcha. Il lui expliqua les bienfaits de la nature environnante qu’il aimait tant. Ensuite Jean partit faire la guerre au grade de sergent.

« A chaque soldat qui tombait, je faisais un pas de plus vers la mort, je me rapprochais de l’endroit où les boulets ronflaient sourdement, écrasant les hommes dont le tour était venu de mourir »

Jean fut blessé au milieu d’un tas de cadavres. Pourtant il a réussit à lire la lettre de son oncle. Il vit le colonel blessé sur le champ de la bataille alors il eut de la force :

« Je me sentais tout autre depuis que nous étions deux à lutter contre la mort ». 

Ainsi, ensemble ils avancèrent difficilement pour atteindre l’ambulance (hôpital militaire mobile).

Quinze ans se sont passés depuis son mariage avec Babet, il devint un riche cultivateur. Il y avait un bonheur continu. Toutefois Babet était stérile. Un jour son oncle lui expliqua :

« Les feuilles vertes renaissent chaque année des feuilles sèches ; moi, je renais en toi, et toi, tu renais dans tes enfants. Je te dis cela pour que la vieillesse ne t’effraie pas, pour que tu saches mourir en paix».

Jean sentait que ses vignes, débordantes de vie, étaient ses enfants. Les trois, Babet, Jean et oncle Lazare connurent la joie de l’enfantement quand Babet accoucha d’un garçon, Jacques.  Mais, le même jour, oncle Lazare mourut.

A dix huit ans Jacques était un brave paysan. Sa sœur Marie avait dix ans. 

« Nos enfants nous rendaient notre jeunesse ». 

Jean était content de voir son fils prendre bien la relève dans le travail des champs.

Pendant la fente de la neige, l’inondation était importante et a emporté les bêtes et la domestique ! Un toit d’un hangar effondré leur servit de radeau et ils quittèrent la maison. La vallée était devenue fleuve. Ainsi ils devaient se battre contre la rivière. Quel était leur sort ? Découvrez-le.

 

 

mercredi 10 mars 2021

Les Cerfs-Volants De Kaboul de Khaled Hosseini: la mission d'un réfugié afghan de retour à Kaboul

 




Les Cerfs-Volants De Kaboul de Khaled Hosseini est un roman paru en 2003. Il fut traduit de l’américain au français par Valérie Bourgeois et il compte 383 pages. Khaled Hosseini est né à Kaboul en Afghanistan en 1965 et a obtenu le droit d’asile aux Etats-Unis en 1980. Il nous raconte l’histoire d’Amir, musulman, qui a vécu son enfance à Kaboul avec Hassan le fils du domestique. Les deux enfants adoraient les combats de cerfs-volants. Amir et son père quittèrent le pays pour se réfugier aux Etats-Unis pendant la guerre. Après des années il reçu un appel de l’ami de son père au Pakistan. Arrivé là-bas, Amir s’engagea à une mission : trouver Sohrab, le fils d’Hassan. Désormais cet enfant était orphelin et c’était en fait son neveu !

Des souvenirs d’enfance à Kaboul dans les années 70

A San Francisco, en 2001, le narrateur, Amir, reçoit un coup de téléphone de Rahim khan, l’ami de son père, du Pakistan lui demandant de venir le voir. Il a pensé au passé, les années 70, quand il jouait avec Hassan, le fils du domestique Ali, dans la luxueuse demeure de son père, Baba, à Kaboul. Ali faisait partie de la communauté des Hazaras, des chiites, et Baba faisait partie des Pachtounes, des sunnites qui avaient opprimés les hazaras.

La mère d’Amir, mourut au cours de son accouchement et la mère d’Hassan l’a quitté cinq jours après l’accouchement. Alors les deux garçons furent allaités par une même femme.

En 1978 il y a eu un coup d’état communiste puis en 1979 les chars russes s’engouffraient dans les rues de Kaboul marquant le début d’une période sanglante.  Dans cette nuit-là c’était le renversement du règne du roi.

Assef, le fils d’un ami de Baba, était réputé par sa sauvagerie. Il avait des propos anti-hazars contre Hassan. L’hiver, l’école fermait et Amir et Hassan participaient à des combats de cerfs-volants. Hassan fut un soir violé par Assef sans que Amir puisse intervenir.

Amir avait fait un complot accusant Hassan de vol. Ensuite Hassan quitta la maison avec son père allant vers Hazaradjat.

1981, à l’âge de 18 ans

Amir et Baba quittèrent la capitale occupée par l’armée russe vers Djalalabad. Le camion qui allait les transporter de Djalalabad vers Peshawar (Pakistan) tomba en panne. Après une semaine les réfugiés prirent un camion-citerne vers Pakistan. Un souvenir agréable surgit : 

« Un vendredi après-midi à Paghman. Un champ vert pomme ponctué ça et là de mûriers en fleur. Je suis avec Hassan au milieu d’herbes folles qui nous arrivent aux chevilles. Je tire sur la ligne, la bobine se dévide entre ses mains calleuses et nous suivons du regard le cerf-volant dans le ciel. Nous n’échangeons pas un mot, non parce que nous n’avons rien à nous dire, mais parce que cela n’est pas nécessaire. Ainsi en va-t-il entre deux êtres quand chacun a été le premier à marquer la mémoire de l’autre. Des êtres nourris au même sein. »

Californie, les années quatre-vingt

Baba travaillait comme employé d’une station-service. Il avait du mal à s’habituer au mode de vie américain où personne n’a confiance en personne. Amir a reçu son diplôme de fin de ses études au lycée en 1983. Il a choisit d’étudier l’anglais pour devenir écrivain. Il connaissait des afghans qui avaient aussi fuit la guerre. Au marché, ils vendaient des produits de vide-greniers. Amir a abordé Soraya, la fille du général afghan Taheri, tout en considérant la culture afghane où l’honneur est sacré.

Baba fut atteint par un cancer de poumon inopérable. Malade, il alla chez le général demander la main de Soraya pour son fils. Alors celle-ci avoua à Amir qu’elle avait connu un homme avec-lequel elle vécut une période. Pourtant Amir insista à l’épouser. Et ils se marièrent selon la tradition afghane. Soraya, jeune marié s’occupa bien de Baba avant sa mort. Il eut des funérailles selon la tradition musulmane.

Amir était inscrit à l’université et travaillait comme gardien tout en se mettant à écrire son premier roman. Ainsi il parut en 1989, l’année quand les soviétiques se retirèrent d’Afghanistan, mais les combats continuèrent.

Après l’échec de la thérapeutique pour avoir un enfant, le médecin recommanda au couple l’adoption. Ce choix fut refusé par les afghans car dans leur culture on donnait une grande importance aux origines contrairement aux américains.

2001, une mission à Kaboul

Amir alla à Peshawar au Pakistan pour voir Rahim khan qui était malade. Ils parlèrent des talibans. Rahim, après le départ de Baba et Amir, habitait dans leur maison qu’il avait achetée, avec Hassan et sa femme qui avaient un garçon, Sohrab. Il aimait la lecture et les combats de cerfs-volants. En 1996 les talibans furent accueillis et ils interdirent ces combats.

Hassan avait écrit une lettre à Amir donnée à Rahim khan. Il disait que l’Afghanistan de leur enfance n’existe plus, les tueries sont incessantes. Un jour sa femme fut battue par un taliban pour avoir élevé la voie ! Ensuite Rahim khan raconta que les talibans ont tué Hassan et sa femme les considérant comme des menteurs et des voleurs. Sohrab fut confié à un orphelinat et Rahim khan demanda à Amir d’aller à Kaboul pour ramener Sohrab pour qu’il vive dans un orphelinat à Peshawar. En plus Rahim khan annonça qu’Hassan était le frère d’Amir.

 Ce dernier se prépara pour aller à Kaboul, entre-autre il s’est acheté une fausse barbe telle que voulaient les talibans. Il découvrit que ce n’était plus Kaboul de son enfance !

 « Des gamins jouaient dans les ruines d’un bâtiment dépourvu de fenêtres, au milieu de briques et de cailloux ; des vélos et des charrettes se faufilaient entre les chiens errants et les décombres ».

 Amir découvrit que Sohrab fut retiré de l’orphelinat par un taliban. Il alla au grenadier qu’il escaladait avec Hassan à l’enfance et trouva les mots gravés : « Amir et Hassan, les sultans de Kaboul ».

En outre Amir et son compagnon avaient assisté à la tuerie d’un couple par des lancées de pierre. Ils avaient pour crime l’adultère. Le taliban qui avait exécuté l’acte était l’homme recherché. Quand il le rencontra, Amir découvrit qu’il était Assef. Amir lui reprocha les atrocités commises au nom de l’Islam.

La fin

Finalement Amir avait réussi à emmener Sohrab après un affrontement avec Assef. Blessé, il fut hospitalisé à Peshawar. Là-bas il découvrit la lettre laissée par Rahim khan. Ensuite il alla avec Sohrab à Islamabad, ils y rencontrèrent la mosquée Shah-Faisal. Décidé à adopter son neveu, Amir s’adressa à l’ambassade américaine. Alors on lui a indiqué un avocat. La procédure serait difficile et implique la mise de l’enfant dans un orphelinat. Pour cela Sohrab a tenté un suicide !

Quel était le sort de Sohrab ? Découvrez la suite dans le livre.