mercredi 19 février 2020

Le Manteau de l’auteur russe Nikolaï Vassilievitch Gogol


Résumé

Le Manteau de l’auteur russe Nikolaï Vassilievitch Gogol est une nouvelle parue en 1843. C’est l’histoire d’un fonctionnaire publique appelé Akaki qui était timide et grand travailleur. Rien ne l’intéressait à part sa tâche à la chancellerie : faire des copies. Aussi, son caractère étroit et retiré était souvent un sujet de moqueries de la part des ses collègues qui n’ont pas manqué de remarquer l’usure de son vieux manteau. Il a du faire des mois d’économies pour pouvoir en coudre un nouveau. Et le manteau neuf et chaud était pour lui un grand événement célébré par une soirée proposée par un de ses supérieurs.
Toutefois, après la soirée, des agresseurs ont pu s’en emparer. Akaki s’était adressé à une personne hautement placée pour réclamer son droit. C’était le directeur général. Mais il fut humilié suite à la grande bureaucratie de ce dernier. Il mourut dans deux jours. Ensuite, son fantôme apparut dans la ville, s’attaquant aux passants pour leur voler les manteaux. Il n’a disparu qu’après avoir braqué le directeur général !

Ce que représentait le manteau dans le récit de Gogol

Le froid était un grand ennemi à Saint-Pétersbourg. Akaki devait, pour la nécessité, rassembler quatre-vingt roubles pour coudre un nouveau vêtement. Pour cela, il a du prendre son épargne et faire plusieurs privations allant jusqu’à se priver du souper. Il en était tellement préoccupé qu’il y pensait comme une femme qui l’accompagnait. Aussi, il devint plus animé et son regard devint vif. Il avait en effet un grand but à atteindre, une mémorable entreprise ! Quand la somme fut réunie, il fallait quinze jours de travail pour que le tailleur confectionne son œuvre. Ce fut le jour le plus solennel qu’Akaki eut connu ! En plus, il sortit le soir pour fêter le manteau et devint intéressé par les passants et les peintures chez les marchands d’objets d’art. Il était joyeux et se réjouissait des félicitations de ses collègues.

L’ironie

L’ironie dans le récit de Gogol est là. Il fallait organiser une soirée pour célébrer le nouveau vêtement d’Akaki qui était toujours blagué par ses collègues. De plus, tout se perdit dans la même soirée quand il fut volé. Aussi, la vengeance eut une grande dimension : le fantôme d’Akaki attaquait les gens le soir, et même le directeur général !

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