Résumé
Le Manteau de l’auteur russe Nikolaï
Vassilievitch Gogol est une nouvelle parue en 1843. C’est l’histoire d’un
fonctionnaire publique appelé Akaki qui était timide et grand travailleur. Rien ne l’intéressait à part sa tâche à la chancellerie : faire des
copies. Aussi, son caractère étroit et retiré était souvent un sujet de
moqueries de la part des ses collègues qui n’ont pas manqué de remarquer l’usure
de son vieux manteau. Il a du faire des mois d’économies pour
pouvoir en coudre un nouveau. Et le manteau neuf et chaud était pour lui
un grand événement célébré par une soirée proposée par un de ses supérieurs.
Toutefois, après la
soirée, des agresseurs ont pu s’en emparer. Akaki s’était adressé à une
personne hautement placée pour réclamer son droit. C’était le directeur
général. Mais il fut humilié suite à la grande bureaucratie de ce dernier. Il mourut
dans deux jours. Ensuite, son fantôme apparut dans la ville, s’attaquant aux
passants pour leur voler les manteaux. Il n’a disparu qu’après avoir
braqué le directeur général !
Ce que représentait le manteau dans le récit de Gogol
Le froid était un grand ennemi à Saint-Pétersbourg. Akaki
devait, pour la nécessité, rassembler quatre-vingt roubles pour coudre un
nouveau vêtement. Pour cela, il a du
prendre son épargne et faire plusieurs privations allant jusqu’à se priver du
souper. Il en était tellement préoccupé
qu’il y pensait comme une femme qui l’accompagnait. Aussi, il devint plus animé et son regard devint vif. Il avait en effet un grand but à atteindre, une
mémorable entreprise ! Quand la somme fut réunie, il fallait quinze jours
de travail pour que le tailleur confectionne son œuvre. Ce fut le jour le plus
solennel qu’Akaki eut connu ! En plus, il sortit le soir pour fêter le
manteau et devint intéressé par les passants et les peintures chez les
marchands d’objets d’art. Il était joyeux et se réjouissait des félicitations
de ses collègues.
L’ironie
L’ironie dans le récit de Gogol est là. Il fallait
organiser une soirée pour célébrer le nouveau vêtement d’Akaki qui était
toujours blagué par ses collègues. De plus, tout se perdit dans la même soirée
quand il fut volé. Aussi, la vengeance eut une grande dimension : le fantôme
d’Akaki attaquait les gens le soir, et même le directeur général !
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