vendredi 18 décembre 2020

Résumé du livre Le Rêve Et Son Interprétation de Sigmund Freud

 


Le Rêve Et Son Interprétation de Sigmund Freud est un ouvrage publié en 1899. Le livre compte 84 pages.

Le rêve est le résultat d’un travail qui transforme un contenu latent en un contenu manifeste. Dans ce livre Freud explique les procédés de ce travail psychique. L’interprétation du rêve vise à comprendre le lien entre les idées latentes et le contenu manifeste.  

L’origine du rêve selon les résultats de la psychanalyse de Freud

Le rêve est attribué à l’activité psychique du dormeur. Beaucoup de questions concernant le rêve restent sans réponse. Les philosophes et les médecins ont des hypothèses différentes quant ‘à l’origine du rêve. Mais le sentiment populaire croit au sens du rêve.

La psychanalyse a permis à Freud de tirer des conclusions. L’origine du rêve plonge dans l’inconscient. En effet Freud a appliqué la méthode psychanalytique d’étude de l’angoisse dans l’interprétation du rêve. Comme exemple il propose l’interprétation de son propre rêve dans ce livre.

« Je puis dès maintenant concevoir le rêve comme un substitut de tout le contenu sentimental et intellectuel des associations d’idées auxquelles l’analyse m’a fait parvenir »

Le travail de rêve

  • La condensation, le déplacement dans le rêve

Freud explique que le contenu latent du rêve se transforme en un contenu manifeste (travail du rêve). Et par le travail d’analyse on passe du contenu manifeste au contenu latent. Ainsi il classe les rêves en trois catégories : raisonnables venants de la vie psychique consciente, raisonnables mais étonnants, et obscurs et absurdes.

Freud conclue que les rêves d’enfants, qui appartiennent à la première catégorie, sont des désirs non satisfaits et réalisés dans le rêve. Ils peuvent se voir chez l’adulte. En outre, dans les rêves incohérents, il se produit un travail de condensation et chaque souvenir apporte sa contribution. Freud expose plusieurs exemples d’interprétation de rêves.

Par ailleurs l’intensité psychique des représentations se transporte sur d’autres, ce qui rend difficile de comprendre les relations entre le rêve latent et le rêve manifeste. C’est le déplacement dans le rêve.

  • La représentation concrète/ la logique

Les idées latentes trouvent un moyen d’expression symbolique pour qu’elles deviennent susceptibles d’une présentation concrète. Le matériel de rêve subit une pression et une condensation puis un émiettement. Ensuite ces éléments fragmentés se reconstituent et la sélection élimine ce qui est impropre à la représentation concrète. On dirait que le rêve s’efforce de répondre à la logique.

Freud développe dans ce livre une interprétation d’un rêve absurde pour en ressortir la logique cachée.  

  • Révision finale du contenu du rêve

Elle a pour but de rendre le rêve intelligible. Il s’agit des rêves bien composés.

Principales conclusions du livre Le Rêve Et Son Interprétation

Il y a trois catégories de rêves. Le premier représente un désir non refoulé (infantile), le deuxième représente un désir refoulé déguisé, et le troisième représente un désir refoulé peu ou non déguisé.

Notre appareil psychique comporte une fonction consciente et une fonction inconsciente. A la limite il existe une censure qui ne laisse passer que ce qui est agréable. Ainsi les produits rejetés se trouvent en état de refoulement. Au sommeil cette censure s’affaiblie et les produits rejetés passent après un déguisement. Les processus de travail du rêve décrits concourent au compromis.

 

samedi 12 décembre 2020

Résumé de Cinq Leçons De Psychanalyse de Sigmund Freud

 


Cinq Leçons De Psychanalyse de Sigmund Freud est un ouvrage qui reprend cinq conférences prononcées par l’auteur en 1909 à la Clark University aux Etats-Unis. Il compte 65 pages.


Les Cinq Leçons De Psychanalyse de Sigmund Freud

Première leçon

Dr Joseph Breuer, de Vienne, soigna une malade atteinte d’hystérie, la jeune fille Anna. Elle avait des troubles physiques et mentaux faits de contracture, anesthésie, des troubles des mouvements des yeux, des absences, des états de confusion et de délire, et d’autres signes. C’est un trouble connu sous le nom d’hystérie caractérisé par un état capable de simuler des troubles graves sans mettre la vie en danger (il n’y a pas d’affection organique). Ces symptômes sont apparus quand elle soignait son père.

D’habitude les médecins accordent peu d’intérêt à l’hystérie, mais cette fois Dr Breuer a suivi une démarche différente. En effet il l’a mise dans une sorte d’hypnose et elle s’était mise à raconter des fantaisies d’une tristesse. Elle parlait d’une jeune fille près de son père malade. Ensuite elle s’est améliorée pendant des heures. C’est un nouveau genre de traitement appelé le talking cure. Ce médecin a réussi à supprimer les symptômes d’hystérie. En fait les symptômes étaient comme les résidus de traumatismes psychiques. Après des années les expériences de Freud concordèrent avec celles de Dr Breuer.

« L’hystérie de conversion n’est pas autre chose qu’une expression des émotions exagérées et qui se traduit par des moyens inaccoutumés »

Deuxième leçon

Charcot, en France, a peu près à la même époque, avec Pierre Janet, faisait de la recherche sur l’hystérie.

« D’après cet auteur, l’hystérie est une forme d’altération dégénérative du système nerveux qui se manifeste par une faiblesse congénitale de la synthèse psychique ».

C'est-à-dire que l’hystérique ne peut pas soutenir dans un même faisceau plusieurs phénomènes psychiques et il se trouve obligé de faire une dissociation mentale (dédoublement de la conscience).

Freud procédait avec ses malades sans faire d’hypnose pour faire le lien entre des scènes oubliées et les symptômes. Mais c’était un procédé difficile à pratiquer comme technique définitive. En effet il y a une force qui empêche les souvenirs d’être conscients et cette force maintient l’état morbide.

« La suppression de cette force s’est montrée indispensable au rétablissement du malade ». 

En plus, selon Freud, cette résistance est celle qui a provoqué le refoulement de l’incident pathogène vers l’inconscient. Donc le concept de Freud diffère de celui de Janet, il considère qu’il y a un conflit entre le conscient et l’inconscient et non pas qu’il y a une inaptitude mentale à la synthèse.

D’autres malades hystériques ont un désir refoulé qui existe dans l’inconscient et qui cherche l’occasion à se manifester. Le symptôme en est le substitut dans le conscient.

Troisième leçon

Quand Freud demande de son malade de dire ce qui lui vient dans l’esprit, les idées survenant ne correspondent pas forcément à l’évènement recherché. En fait, plus la force de refoulement est forte plus la déformation de l’idée dans son passage de l’inconscient au conscient est forte. Cette déformation est un substitut, une allusion.

« Ces idées spontanées…représentent en quelque sorte, pour le psychanalyste, le minerai dont il extraira le métal précieux par de simples artifices d’interprétation ».

Les deux autres moyens de sonder l’inconscient sont l’interprétation des rêves et celle des erreurs et des lapsus.

« Quand on me demande comment on peut devenir psychanalyste, je réponds :par l’étude de ses propres rêves ».

« Nos rêves ressemblent intimement aux productions des maladies mentales, d’une part, et que, d’autre part, elles sont compatibles avec une santé parfaite ». 

Il y a des idées oniriques dans l’inconscient qui se défigurent avant de passer dans le rêve. Et de la même façon se passe la défiguration qui précède la naissance des symptômes hystériques.

Pour considérer les idées latentes il faut faire l’analyse des rêves selon la technique psychanalytique décrite.

En outre, certaines erreurs comme les erreurs de lecture, les maladresses ainsi que les gestes qu’on accomplie sans remarquer tels que tripoter des doigts, sont en fait des réflexions des complexes refoulés.

Quatrième leçon

Freud parle d’un facteur psychologique sexuel qui remonte à l’enfance et qui est en grande partie responsable de la maladie. La recherche psychanalytique remonte jusqu’à la puberté et la première enfance pour rencontrer des évènements qui expliquent la sensibilité à des évènements ultérieurs. Et Freud considère que ce sont des désirs sexuels de l’enfant.

En outre il y a des éléments sexuels dans la relation entre l’enfant et ses parents. Le garçon désire se mettre à la place du père et la fille à la place de sa mère. Ainsi naissent des sentiments tendres et aussi hostiles. Le complexe ainsi formé se trouve refoulé dans l’inconscient. Il constitue « le complexe centre de chaque névrose ». Le mythe du roi Oedipe  qui tue son père pour prendre sa mère comme femme représente le désire infantile.

Cinquième leçon

La maladie survient quand il y a des obstacles ou des troubles d'adaptation qui engendrent l'insatisfaction de besoins érotiques dans la réalité.

Au cours du traitement psychanalytique du névrosé, le malade subit un transfert d’anciens désirs devenus inconscients. Ensuite la psychanalyse intervient pour rendre ces désirs inconscients inoffensifs.

dimanche 6 décembre 2020

Les Huit Montagnes de l’auteur italien Paolo Cognetti: pour aimer la vie en montagne

 


Les Huit Montagnes de l’auteur italien Paolo Cognetti est un roman paru en 2016. Il a obtenu le prix Strega 2017. Anita Rochedy a fait la traduction française. Il compte 284 pages

Pietro, de Milan, est allé avec ses parents  pour découvrir les vallées rocheuses de l’ouest. Là-bas, il a fait la connaissance de Bruno, de son âge, avec lui il s’aventurait en montagne. Après des années, Pietro revient et construit une maison avec l’aide de Bruno. Ce dernier entama une exploitation d’alpage et Pietro s’habitua à la solitude. Les deux aimaient la vie en montagne. En outre, Pietro faisait des voyages en Népal à la découverte des montagnes d’Himalaya. Il fut fasciné !

Dans ce roman, on sera emmené en montagne, voir le glacier, les prés, les rives, les buissons, les cascades, le feu de bois, le foin, les rochers…Aussi, on verra la mare, le sentier, le bois, l'alpage, le ruisseau, le fleuve, le vallon,les vallées, les végétations, le torrent, le lac…On vie avec les personnages la vie en nature, en montagne ! C'est plein de phrases longues descriptives de la nature, des longues escalades, et des activités des montagnards. 

Première partie : montagne d’enfance

Pietro avait 11 ans quand ses parents louèrent une maison au village de Grana dans l’embranchement des vallées de l’ouest. L’enfant change de rythme : 

« que je prenne le vent et le soleil, et perde enfin un peu de ma délicatesse citadine ». 

Il explorait le torrent, regardait le berger Bruno, de son âge, il le suivait pour voir les truites qui chassaient. Finalement les deux enfants devenaient amis. Entre autres ils s’aventuraient dans l’exploration des maisons abandonnées de Grana.

Un samedi, le père monta de Milan et décida d’emmener son fils Pietro avec lui en montagne. Pour cela il suivait les règles de marche : 

« un, on prend un rythme et on le tient sans s’arrêter ; deux, on ne parle pas ; trois, aux croisements, on choisit toujours la route qui monte ».

Ils traversaient la forêt et passaient par des villages abandonnés. Pietro aimait la montagne : 

« Moi, j’étais attiré par la montagne qui venait après : prairie alpine, torrents, tourbières, herbes de haute altitude, bêtes en pâture. Plus haut encore la végétation disparaît, la neige recouvre tout jusqu’à l’été et la couleur dominante reste le gris de la roche, veiné de quartz et tissé du jaune des lichens »

Deuxième partie : la maison de réconciliation

Le père mourut quand Pietro avait 31 ans. Ce dernier vivait seul à Turin après avoir interrompu ses études universitaires. Il s’était inscrit dans une école de cinéma. Le père avait acheté un terrain en montagne et son fils en fut l’héritier. Pour cela Pietro monta seul à Grana en voiture après des années d’absence. Il a vu ce paysage:

« Dans le ciel nocturne, des formes blanches renvoyaient comme de la lumière. Je mis un moment avant de comprendre que ce n’étaient pas des nuages mais les montagnes encore enneigées ». 

Bruno conduisait son ami vers la propriété héritée, c’était une ruine. De son vivant le père voulait y construire une maison. Bruno encouragea Pietro à s’y mettre pour accomplir le désir de son père décédé. Ainsi ils commencèrent le chantier au mois de Juin après la fente de la neige. Pietro devint un apprenti maçon. Voici sa description du lac:

« Le lac en contrebas ressemblait à de la soie noire, avec le vent qui la dentelait »

Pietro éprouvait une joie à grimper dans un monde de pierres. Aussi il se rappelait de son père.

« Je pouvais encore reconnaître chaque cime une à une. Je les observais, en fumant, d’est en ouest, et me remémorais chacun de leurs noms. Je me demandais à quelle altitude je pouvais bien être, parce qu’il me semblait avoir franchit les trois mille sans rien sentir dans le ventre… »

Au mois d’Aout, Pietro s’installait dans la maison en construction. Il se déshabituait rapidement de la civilisation.

Troisième partie : Hiver d’un ami

Un vieux Népalais qui emportait des poules vivantes, lui parlait des huit montagnes. En effet, il a fait un schéma représentant le centre du monde qui était le sommet de Sumeru, et qui était entouré par huit montagnes et huit mers ! Ce sommet se confondait avec la maison bâtie par les deux amis !

D’où, Pietro envisagea un voyage au Népal, vers l’Himalaya. Il décrivit les paysans à faire la moisson. En plus il décrivit les sommets d’Himalaya, les cascades, les glaciers, l’eau, les plantes et les animaux.

Bruno s’engagea dans l’élevage de vaches. Il faisait la traite de lait à la main et en faisait du fromage. Il adorait sa vie de fermier. Quant ‘à Pietro, il s’habituait à être seul ou escaladait la montagne avec Bruno.

De retour au Népal, Pietro tournait des documentaires et il voyait toutes sortes de gens en montagne. Puis il revint en Italie en 2010 pour constater que l’alpage de son ami devenait plus animé et que ce dernier était devenu père.

De nouveau à Népal, sa mère lui envoya une lettre annonçant la faillite de Bruno après des difficultés financières. En plus sa femme l’avait quitté en emportant sa fille. Alors après un téléphone Pietro se décida de revenir pour soutenir son cher ami.

 

 

 


mercredi 25 novembre 2020

Le Racisme Expliqué A Ma Fille de l’auteur marocain francophone Tahar Ben Jelloun: un problème ancien et contemporain




Le Racisme Expliqué A Ma Fille de l’auteur marocain francophone Tahar Ben Jelloun est paru pour la première fois en 1998. Ce livre est une édition augmentée parue en 2009 comptant 196 pages. C’est à l’occasion d’une manifestation contre un projet de loi sur l’entrée et le séjour des étrangers en France que l’auteur a eu l’idée rédiger ce roman. En effet, sa fille de dix ans lui a posé beaucoup de questions sur le racisme. Il répond d’une manière claire qui fait que le livre est destiné aux enfants entre huit et quatorze ans, mais aussi à leurs parents.

Ce dialogue est suivi d'un dossier comportant des questions posées par des élèves qui ont lu ce livre, ainsi que des lettres de lecteurs. Après sept ans un nouveau dialogue a pris lieu suscité par la montée de l'islamophobie et de l'antisémitisme surtout en Europe. En fin, Tahar Ben Jelloun poste des articles qui lui ont été publiés sur ce sujet.

Le quoi et le pourquoi du racisme

L'auteur entre en dialogue avec sa fille. Il répond à ses questions portant sur le racisme, la supériorité, la différence, la xénophobie, la discrimination…Il illustre ses explications par des travaux et des faits historiques et scientifiques. Ainsi il explique les causes du racisme, les réflexions racistes et les différents actes racistes.

Quelques explications du livre Le Racisme Expliqué A Ma Fille de Tahar Ben Jelloun

Pour expliquer l’extermination, il a pris l’exemple d’Hitler qui voulait éliminer les juifs. Dans sa théorie, les juifs appartenaient à une race impure, inférieure, il faut les exterminer. C’est l’antisémitisme.

Le génocide : « C’est la destruction systématique et méthodique d’un groupe ethnique »Il touche les ethnies. Par exemple, les serbes ont massacré par milliers des Bosniaque musulmans au nom de « la purification ethnique ».

L’esclavage : « L’esclavage est le droit de propriété appliqué à un être humain. L’esclave est totalement privé de liberté »

L’apartheid : « C’est comme en Afrique du Sud où les Blancs et les Noirs vivaient séparés »

Le colonialisme est le fait de considérer une race comme inférieur, de venir exploiter ses richesses, priver les gens de liberté et les dominer.

Dossier

Tahar Ben Jelloun a rendu visite à des collèges et lycées en France et en Italie. Il y avait vu des élèves qui ont lu le livre et lui ont posé des questions. Par exemple « Que dites-vous de parents arabes qui ne veulent pas que leurs enfants restent dans une école française où il y a beaucoup d’arabes ? ». « Où s’arrête la tolérance ? ». « Si ma famille est raciste puis-je leur faire la leçon ? ». « Comment réagir face à une agression raciste ? ». Des enfants maghrébins parlent selon leur vécu en France.

En plus, Tahr Ben Jelloun nous poste le contenu de certaines lettres reçus qui contenaient des critiques du livre Le Racisme Expliqué A Ma Fille, et des anecdotes.

La montée des haines

Sept ans après le dialogue, l’auteur et sa fille ont constaté une montée d’antisémitisme et d’islamophobie. Alors un nouveau dialogue a eu lieu. Il explique l’antisémitisme, la judéophobie, la tension entre arabes et juifs, l’intégration des immigrés en France, l’intégrisme islamique…

Aussi il explique le rapport entre le conflit israélo-palestinien et la montée du racisme dans d’autres pays notamment en France. Les causes de développement de l’islamophobie en France sont aussi mises au point et notamment le port du voile qui menacerait la laïcité.

Quelques chroniques de Tahar Ben Jelloun publiées dans différents quotidiens européens

Racisme universel

Immigration et identité nationale

Boycott et racisme

Peur de l’Islam

Suite

Xénophobie et racisme

La discrimination positive

 

 

 

 

mercredi 18 novembre 2020

Les Attaques De La Boulangerie de l’auteur japonais Haruki Murakami: la correction de la malédiction

Les Attaques De La Boulangerie de l’auteur japonais Haruki Murakami sont deux nouvelles : L’attaque de la boulangerie (1981) et la seconde attaque de la boulangerie (1985). La traduction française est apparue en 2012. Le total de pages est de 73.

Deux compagnons ont réussis à avoir du pain sans payer ni recourir à la force. Alors c'était une injustice, un déséquilibre, une malédiction. Il fallait rétablir l'équilibre par une attaque de force pour une quantité de pain!

L’attaque de la boulangerie

Deux compagnons avaient une faim qui grandissait jour après jour jusqu’à devenir « un néant sans limites ». Ils n’avaient pas d’argent car ils manquaient d’imagination. En conséquence, ils cherchaient à s’adonner au mal. En fait, c’était le mal qui s’exprimait à travers la faim.

Ils entrèrent dans la boulangerie munis de deux couteaux cachés. Ils réclamèrent du pain au patron qui était un communiste. Alors il accepta de leur donner du pain en échange d’écouter la musique de Wagner dans la boulangerie. De retour chez eux, ils étaient apaisés et leur imagination se mit à rouler.

La seconde attaque de la boulangerie

Le couple dans leur appartement est pris par une faim particulière, la nuit. L'homme avait l’impression d’un gouffre derrière son plexus solaire, le sentiment que le vide existait. Alors il s’est rappelé de l’attaque de la boulangerie et en parla à sa femme.

Il expliqua que ça n’avait pas à cent pour cent marché car ils n’avaient pas pris le pain de force. En effet, le patron était un fou de musique classique, et donc il leur avait donné du pain en échange d’écouter un morceau de Wagner.

Toutefois, il pensait qu’il fallait exécuter le plan initial, avec les couteaux ! Après cette attaque il avait poursuivit ses études et s’est marié. On sentait qu’il y avait une grande erreur, une malédiction !

La solution était de faire à nouveau une attaque de boulangerie dans cette nuit-là. Ils sortirent à deux heures et demie du matin, équipés d’un pistolet, cherchant une boulangerie ouverte. Ils décidèrent de braquer McDonald’s. Sous menace de pistolet ils demandèrent trente Big Mac. Ils en mangèrent dix.

Alors le volcan qu’il voyait auparavant sous l’eau claire disparut !

 

lundi 2 novembre 2020

Dans Un Miroir Obscur de l’auteur norvégien Justein Gaarder: Quand un enfant et un ange se rencontrent

Dans Un Miroir Obscur, de l’auteur et philosophe norvégien Justein Gaarder, est apparu pour la première fois en 1993. Dans sa traduction française le livre compte 196 pages. C’est l’histoire de Cécilie, enfant malade, et d’Ariel, un ange qui vient lui rendre visite. Il lui demanda de lui expliquer les mystères terrestres et c’est à lui de lui expliquer les mystères célestes.

Ils traiteront de questions philosophiques telles que les origines et la création. Leur exposé nous permettra de voir des choses qui nous paressaient évidentes d’un autre angle.

La rencontre entre l’enfant et l’ange

A Noël on se préparait pour fêter mais l’enfant Cécilie était triste. Elle était malade.

« Pendant quelques jours, les habitants accomplissaient les mêmes gestes, année après année, sans avoir à se demander pourquoi. « C’est la tradition qui veut cela » disaient-ils. »

Cécilie pensait : 

« Le sens de sa vie lui paraissait se résumer à l’image d’un facteur chancelant, se frayant à vélo un chemin dans la neige »

Par ses larmes elle dessina un ange sur la vitre. Elle disait à sa grand-mère :

« Alors pourquoi ne se mettons pas à rire devant quelque chose de laid ? »
La réponse de la grand-mère était intelligente.

Ensuite, en pleine nuit Cécilie se réveilla pour trouver devant elle un ange : Ariel lui rendait visite ! Ils discutaient des questions sur l’énigme de la création. En effet, l’homme est-il venu avant ou l’enfant ? Cécilie disait que ça dépendait de ce qui venait d’abord, la poule ou l’œuf. Aussi ils évoquaient Adam et Eve.

L’ange disait que les hommes, contrairement aux anges et aux enfants, sont malhonnêtes et rien ne les étonnent. Mais les anges sont toujours émerveillés par l’œuvre de Dieu. Le passage de la petite fille à la femme serait surprenant !

Aussi ils discutaient la proposition de Cécilie qui imagine : S’il fallait trois sexes pour avoir un enfant, au lieu de deux, cela permettra de lutter contre la surpopulation.

Après cette discussion, et tout en étant malade, Cécilie disait à sa mère : 

« Tout m’apparaît tellement plus clair à présent que je suis malade »

Mystères terrestres

Ariel demanda à Cécilie de lui expliquer les mystères terrestres. Par exemple, que voulait dire « avoir froid » ? En effet, lui, l’ange, ne ressent rien. Il voyait que la peau qui sent tout était « une invention extraordinaire ». Ils parlaient aussi des sens : goût, odorat, vision, ouïe toucher et sixième sens.

Ne pouvant rien sentir en se pinçant le bras, Cécilie pensa : 

« Mais alors, tu ne peux pas savoir si tu existes vraiment ! »

Ariel lui posait des questions sur le sommeil, lui qui ne dort jamais. Il disait qu’il fallait parler de l’âme et de la mémoire. Ainsi, par ses réflexions, Cécilie commençait à voir les choses d’un autre angle.

Mystères célestes

Ariel parlait du ciel, de la lune, et de la présence des anges sur les astéroïdes. Il expliqua que Dieu avait crée les jardins d’Eden et tout l’univers, une armée d’anges à ses cotés. Alors cécilie pensait à exister comme un ange, éternellement. Ariel lui expliqua que personne n’en avait le choix.

Aussi il lui expliqua que Dieu a mis le monde en mouvement pour que tous les hommes puissent voir le soleil et la lune. En plus, cela permettait à chaque ange de bien voir la Terre.

Quant ‘au corps de l’Homme, il est constitué de terre, d’eau et d’un peu de l’esprit de Dieu.

Finalement, Cécilie dicta à sa grand-mère des notions qu’elle avait apprises d’Ariel, comme

« Nous voyons dans un miroir obscur »
Elle dicta aussi : 

« La Création et le ciel sont un mystère si grand que ni les hommes ni les anges ne peuvent le concevoir »

 

Citations 

  • Essaie de ne pas perdre le contact avec l’enfant qui es en toi
  • Naître c’est recevoir tout un monde en cadeau
  • Les scientifiques ne croient qu’à ce qui peut se peser ou se mesurer
  • Mais Dieu a soufflé un peu de son esprit en vous. Aussi y a-t-il quelque chose en vous qui est Dieu

 

 

dimanche 11 octobre 2020

La Voleuse De Livres de Marcus Zusak: une fillette en plein guerre en Allemagne nazie

La Voleuse De Livres est un roman de l’auteur australien Marcus Zusak. Il compte 632 pages. The Book Thief est apparu en 2005, et en 2007 pour la traduction française. Il a été adapté en un film.

En Allemagne nazi, au cours de la seconde guerre mondiale, les Hubermanns adoptent Liesel, une fillette de neuf ans. Elle volait des livres, apprenait à lire et s’aventurait avec son ami Rudy de la rue Himmel.

Hans a du cacher un jeune juif torturé dans son sous-sol. Ce dernier écrivit un manuscrit qu’il offrit à Liesel.

Des raids aériens attaquèrent et les gens du quartier s’abritaient dans un sous-sol profond. Liesel apportait avec elle ses objets précieux, ses livres. Finalement la mort emporta la rue Himmel, sauf la voleuse de livres.

C'est un roman plein d'émotions avec parfois des larmes. Découvrez-le! 

La voleuse de livres adoptée par les Hubermanns

L’histoire est racontée par un narrateur particulier : la mort. En effet elle était témoin de plusieurs événements au cours de la guerre. Elle prend l’âme du frère le Liesel Meminger, la voleuse de livres, au train. Ce train allait les conduire à Munich pour qu'ils soient accueillis par des parents adoptifs afin de fuir la pauvreté. C’était en 1939, Liesel avait neufs ans. A l’enterrement, un livre est tombé de la poche d’un fossoyeur, elle le ramassa. Elle quitta sa mère et alla à Molching, rue Himmel, où les parents nourriciers l’attendaient, Hans et Rosa Hubermann.

Hans était peintre et joueur d’accordéon. Rosa faisait du repassage et de lessive chez des particuliers. Ils aimaient leur fille adoptive. On l’a inscrite dans une classe inférieure, et à l’âge de 10 ans, elle entama les Jeunesses Hitlériennes. Aussi, dans la rue on faisait des matchs de football entre voisins et Liesel a fait la connaissance de Rudy Steiner. Leur amitié était durable, ils s’aventuraient ensemble dans les rues. Ainsi, ils voyaient au quartier des personnages singuliers, la photo du Führer (Hitler) dans un magasin et des slogans antisémites.

Vol de livres et apprentissage de la lecture

Un jour Hans découvrit le livre et lut son titre : le manuel du fossoyeur. La voleuses de livres était excitée. Pour cela il lui a apprit progressivement à lire et à écrire pour qu’elle puisse lire son bouquin. En fait, ce livre était précieux car il représentait une trace une sa mère et de son frère.

En septembre 1939, la guerre débuta. Liesel vole son deuxième livre. Elle l’avait arraché des cendres du feu allumé à l’occasion de l’anniversaire du Führer.

Bien avant cette date, elle passait des nuits à lire avec Hans. En plus elle a du faire la tâche de Rosa pour récupérer le linge chez les riches.

L’été de 1940 la voleuse de livres avançait dans la lecture. En outre, elle consultait des livres chez Ilsa Hermann, la femme du maire. Elle jouait du football et elle volait avec Rudy. Elle vola des livres de la maison du maire. Ilsa Hermann s'en rendait compte et la laissait faire. D'ailleurs elle envisageait même de lui offrir un livre.  

 
Max Vandenburg : le boxeur juif

« Elles sont bizarres, ces guerres. Pleines de sang et de violence, mais riches d’histoires tout aussi difficiles à sonder »
Hans était un soldat durant  la première guerre mondiale. Il avait échappé à la mort par chance grâce à Erik Vandenburg. C’était un juif allemand qui lui avait apprit à jouer l’accordéon, puis il mourut laissant une veuve et un fils : Max. c’est après une vingtaine d’années qu’ils eurent besoin de l’aide de Hans. Un jour, en 1939, un homme nommé Walter Kugler croisa le chemin de Hans. C’était un boxeur, ami de Max. Cet événement bouleversa la vie de Hans.

En effet, grâce à cet homme, Max Vandernburg, le boxeur juif, arriva à la rue Himmel, il avait 24 ans. Il fuyait la torture. Hans le cacha soigneusement chez lui. Par conséquent, la peur régnait.

Max a découpé et couvert des pages de son livre par de peinture pour pouvoir y écrire son histoire avec des dessins.( Vous pourrez voir ces dessins dans le livre de Marcus Zusak). Puis il a offert ces pages à la voleuse de livres. La lecture unissait Max et Liesel. Rosa nourrissait bien Max et Liesel lui apportait des journaux pour qu’il joue aux mots croisés. 

La guerre

Lorsque les sirènes rugissaient, les gens emportaient des choses précieuses et allaient s’abriter dans un sous-sol profond. La voleuse de livres portait ses livres et lisait à haute voie dans l’abri.

Des juifs torturés apparurent un jour, conduits par des soldats. Ils allèrent au camp de concentration de Dachau. Hans osa donner un pain à l’un d’eux. Pour cela il reçu des coups de fouets et on renversa sa charrette. Ensuite Max quitta les Hubermanns pour fuir. Il faisait partie des camps qui fonctionnaient en Allemagne. Liesel l’a vu au cours d’un passage d’une file de juifs en Août 1943. Toutefois dans cette rencontre il y avait un baiser, des larmes et des fouets.

La nuit du 7 Octobre, des bombes meurtrières dégringolèrent sur la rue Himmel. Seule la voleuse de livres, qui dormait dans son sous-sol, survécut, sans lâcher son livre.

.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mardi 29 septembre 2020

Pluie Et Vent Sur Télumée Miracle de Simone Schawrz-Bart: une fille de Guadeloupe

Pluie Et Vent Sur Télumée Miracle est un roman de Simone Schwartz-Bart paru en 1972. Il compte 249 pages. C’est l’histoire de Télumée, fille négresse de Guadeloupe. Sa grand-mère l’a élevée. C’était une femme sage qui avait des pensées d’allure philosophique. Elle lui a apprit à être forte. La fille de Guadeloupe a connu une vie difficile de femme négresse et a su y faire face. Aussi on touchera à un mode de vie pauvre et simple de ce pays chéri, entre bananiers, cocotiers, champs de cannes, sentiers, bois , rivière…Là, on se nourrit de riz et de fruits sauvages.

Et pour l’amour des lieux Télumée a dit au commencement de son récit :

« si on m’en donnait le pouvoir, c’est ici même, en Guadeloupe, que je choisirais de renaître, souffrir et mourir. »

Télumée soutenue par sa grand-mère                                           

Télumée raconte que quand elle avait 10 ans ; sa mère Victoire a connu un homme nègre caraïbe. Pour cela elle envoya sa fille chez sa grand-mère ; à Fond-Zombi. La fille accompagnait sa grand-mère à laver le linge au bord de la rivière. En plus elle aimait son porc, ses poules et ses lapins. Elle l’entendait chanter des vieux chants d’esclaves. Un grand amour les unissait.

Son homme et son travail chez les blancs

Accompagnée de son ami Elie, l’adolescente sautait sur les roches de la rivière et lavait son linge alors que lui donnait la chasse aux écrevisses. Sa grand-mère lui disait 

« tiens bon ma fille, accroche-toi, il faut que tu mûrisses, que tu donnes ton fruit ».
Pour le cadre spatial, voici un  passage :
« L’eau glissait doucement contre la roche, s’engageait plus loin sous une voûte de mombins et de fougères géantes qui faisaient une ombre reposante, un peu solennelle. ».
Et une histoire d’amour commençait entre Télumée et Elie.

Et quand elle a du travailler chez les blancs, elle chantait et se rappelait ce que lui a dit sa grand-mère :

« le cheval ne doit pas te conduire ma fille, c’est toi qui doit conduire le cheval ».
Ainsi elle était solide devant les propos moqueurs de sa patronne blanche qui la considérait comme inférieure.

A l’âge de seize ans elle quitte son travail et alla habiter avec Elie dans leur propre case. Elle se sentait ainsi à sa place exacte dans l’existence. Elle croyait à sa destinée. Plusieurs nègres et négresses lui rendaient visite et on répandait que la chance était tombée sur Télumée. Son homme passait la journée dans les bois et elle veillait à son jardin, ses poules, son linge, ses casseroles…Le samedi elle confectionnait, avec sa grand-mère, des fleurs de fruits à pain confits et des pâtés de crabes qu’elles déposaient à la boutique du père Abel.

La perte de l’homme et de la grand-mère

Toutefois, Télumée a passé par des moments difficiles quand Elie devenait violent et la frappait. Elle succombait mais trouvait chez sa grand-mère un grand réconfort. Finalement  elle a du quitter sa case pour la laisser à Laetitia, une femme choisie par Elie. Elle courait chez sa grand-mère qui la soutenait pour la faire sortir de sa souffrance. Et après la mort de sa grand-mère, Télumée habitat au morne La Folie.

Nouvelle terre, nouvel homme

Les gens de morne La Folie étaient pauvres, égarés. Leurs seules ressources étaient les écrevisses, les pièces de gibier et les fruits sauvages.

Télumée travaillait durement dans les champs de cannes combattant la sueur et la fatigue. Ensuite elle vécut avec l’homme Amboise. C’était une belle époque, elle disait : 

« et chaque jour je me félicitais d’être de ce monde »
Hélas, son homme mourut brûlé lors de manifestations contre l’homme de l’usine, elle devint cireuse et cadavérique.

Un soir, un pauvre nègre errant a attaqué sa case en étant ivre et mourut suite une chute violente. Les gens l’on vue lui tenant la main jusqu’à l’aube. Ainsi ils disaient qu’il a vécu en chien et elle l’a fait mourir en homme. Ils l’appelaient Télumée Miracle.

lundi 24 février 2020

Le Crime De Lord Arthur Savile d'Oscar Wilde: l'accomplissement de la destinée

Le Crime De Lord Arthur Savile est une nouvelle de l'irlandais Oscar Wilde parue en 1887. Un chiromancien a vu dans la main du lord Arthur qu’il allait commettre un crime. Alors il voulut commettre le crime présumé avant son mariage pour ne pas bouleverser la vie de sa fiancée. Après deux tentatives vouées à l’échec, il tua le chiromancien. Il se maria et il eut une vie heureuse avec sa femme et ses enfants. Finalement, il croyait à la destinée !

Le crime de lord Arthur Savile vu par un chiromancien

Dans une réception de lady Windermere, Mer Podgers, un chiromancien lisait les lignes des mains des invités et en déduisait leur passé et leur avenir. Pour lord Arthur, qui était fiancé et menait une vie de luxe, il prédit qu'il ira en voyage et perdra un parent éloigné, ce qui le rendit triste. 
"Il eut conscience du terrible mystère de la destinée, et de l'effrayante idée du sort". 
Mais il lui demanda de lui expliquer encore plus ce qu'il avait vu. Il fut terrifié, c'était un assassin qu'il avait vu dans ses mains!

Ensuite il pensa à sa fiancée bien aimée: l'épouser, alors que le destin d'assassin gisait sur sa tête, serait une trahison. Il s'est décidé à retarder le mariage jusqu’à ce qu’il eut commis le crime.

 Les tentatives de crimes échouées


Lord Arthur a choisi de tuer sa cousine lady Clementine Beauchamp par poison. Puis il alla lui rendre visite et lui donna le poison prétendant que c’était un remède américain à garder pour sa prochaine crise de maladie d’estomac. Il dit à Sybil, sa fiancé, qu’il fallait reporter le mariage vu qu’il avait des embarras. Ensuite il partit en voyage à Venise où il apprit que lady Clementine était morte subitement. Dans son testament, elle laissa à lord Arthur sa maison de Curzon Street. Dans cette maison, Sybil trouva la bonbonnière que son fiancé avait donnée à la défunte. Alors elle lui réclama la bonbonnière et « le bonbon » qui était dedans mais ce n’était autre que le poison. Il pâlit et le jeta au feu. Ainsi, on reporta encore le mariage. C’était une mort naturelle et le crime de lord Arthur Savile avait échoué !

Pour sa deuxième tentative, il pensa à tuer son oncle, le doyen de Chichester, qui avait une collection d’horloges, par une horloge explosive. Il réussit à avoir une horloge réglée pour exploser vendredi à midi. Toutefois, il ne reçut aucune information sur l’attentat. Sa mère reçut une lettre amusante de la part du doyenné qu’elle lut à lord Arthur. La fille raconte que son papa avait reçu un pendule. Quand midi sonnait une fumée sortit et la figure de la femme qu’il y avait tombait. C’était drôle pour eux. Et elle proposa que ça soit un joli cadeau de noces pour Arthur ! Ce dernier pleura et pensa: 
« Il avait essayé de faire son devoir, mais il semblait que la destinée le trahissait » 

Il s’était décidé de ne plus faire d’autres tentatives d’explosions.

Le crime finalement accompli


Un soir, il vit Mer Podgers par hasard et sitôt il le jeta dans la Tamise (fleuve). « Alors il lui sembla qu’il avait réalisé les décrets du destin ». Il eut la certitude dans les jours suivants en lisant un titre au journal : « Suicide d’un chiromancien ». Le Crime De Lord Arthur Savile est finalement commis. Ensuite, il alla voir Sybil pour lui dire : « Marions-nous demain ». Ils se marièrent trois semaines plus tard.
Ils étaient beaux et heureux. Ils eurent après quelques années deux enfants. Lord Arthur Savile disait à lady Windermere qu’il croyait à la chiromancie et qu’il lui devait le bonheur de sa vie!

mercredi 19 février 2020

Le Manteau de l’auteur russe Nikolaï Vassilievitch Gogol


Résumé

Le Manteau de l’auteur russe Nikolaï Vassilievitch Gogol est une nouvelle parue en 1843. C’est l’histoire d’un fonctionnaire publique appelé Akaki qui était timide et grand travailleur. Rien ne l’intéressait à part sa tâche à la chancellerie : faire des copies. Aussi, son caractère étroit et retiré était souvent un sujet de moqueries de la part des ses collègues qui n’ont pas manqué de remarquer l’usure de son vieux manteau. Il a du faire des mois d’économies pour pouvoir en coudre un nouveau. Et le manteau neuf et chaud était pour lui un grand événement célébré par une soirée proposée par un de ses supérieurs.
Toutefois, après la soirée, des agresseurs ont pu s’en emparer. Akaki s’était adressé à une personne hautement placée pour réclamer son droit. C’était le directeur général. Mais il fut humilié suite à la grande bureaucratie de ce dernier. Il mourut dans deux jours. Ensuite, son fantôme apparut dans la ville, s’attaquant aux passants pour leur voler les manteaux. Il n’a disparu qu’après avoir braqué le directeur général !

Ce que représentait le manteau dans le récit de Gogol

Le froid était un grand ennemi à Saint-Pétersbourg. Akaki devait, pour la nécessité, rassembler quatre-vingt roubles pour coudre un nouveau vêtement. Pour cela, il a du prendre son épargne et faire plusieurs privations allant jusqu’à se priver du souper. Il en était tellement préoccupé qu’il y pensait comme une femme qui l’accompagnait. Aussi, il devint plus animé et son regard devint vif. Il avait en effet un grand but à atteindre, une mémorable entreprise ! Quand la somme fut réunie, il fallait quinze jours de travail pour que le tailleur confectionne son œuvre. Ce fut le jour le plus solennel qu’Akaki eut connu ! En plus, il sortit le soir pour fêter le manteau et devint intéressé par les passants et les peintures chez les marchands d’objets d’art. Il était joyeux et se réjouissait des félicitations de ses collègues.

L’ironie

L’ironie dans le récit de Gogol est là. Il fallait organiser une soirée pour célébrer le nouveau vêtement d’Akaki qui était toujours blagué par ses collègues. De plus, tout se perdit dans la même soirée quand il fut volé. Aussi, la vengeance eut une grande dimension : le fantôme d’Akaki attaquait les gens le soir, et même le directeur général !

vendredi 14 février 2020

Oscar Et La Dame Rose d’Eric-Emmanuel Schmitt : les lettres d'un enfant malade à Dieu

Oscar Et La Dame Rose d’Eric-Emmanuel Schmitt est un cours roman, en 87 pages, sous forme lettres écrites par un enfant. Oscar est un enfant de 10 ans atteint d’un cancer du sang pour-lequel il était hospitalisé. Mamie-Rose était la vielle femme en blouse rose qui l’accompagnait dans son séjour hospitalier. Elle lui racontait ses aventures d’ancienne catcheuse et lui parlait par un langage simple et adapté à l’esprit d’enfant. 

Oscar et la dame rose étaient de très bons amis. En effet, ils discutaient beaucoup, parlaient de catch, des parents, de la petite amie, de Dieu, de la foi…Ainsi, sa maladie étant mal contrôlée, elle lui avait demandé d’écrire des lettres à Dieu pour vider les pensées qui l’alourdissaient et pour lui demander un vœu chaque jour. 
Dans ces lettres, il dévoile ses pensées dans un langage enfantin ; et on en gardera un sourire le long de la lecture. On touchera l’innocence de l’enfant, l’esprit simple et clair, des anecdotes, des drôleries, et même des réflexions philosophiques!…

Aperçu des lettres du livre Oscar Et La Dame Rose d’Eric-Emmanuel Schmitt

1. Dans sa première lettre à Dieu, il parlait de son hospitalisation, de ses parents, de ses amis à l’hôpital et surtout de Mamie-Rose. C’est elle qui lui a suggéré d’écrire à Dieu. A la fin de cette première lettre il demandait à Dieu s’il va guérir, et il avait demandé une réponse par oui ou par non. Et puis il écrivit : « Je n’ai pas ton adresse : comment je fais ? ».
2. Oscar avait eu la réponse rapidement et il écrivit une deuxième lettre commençant par: « Cher Dieu, Bravo ! Tu es très fort. » En effet, il avait entendu son médecin entrain de dire à ses parents qu’il n’y avait pas d’espoir de guérison. La dame rose s’inspirait de ses anciens combats de catch pour lui montrer qu’il devait trouver la solution. Alors elle lui demanda encore d’écrire à Dieu et de lui demander qu’il lui rende visite, à sa façon, une visite dans l’esprit. En plus, elle lui donnait l’idée d’un jeu dans-lequel il fallait penser à ce que chaque jour comptait pour dix ans ! Oscar finit sa deuxième lettre par souhaiter de la part de son Dieu une visite dans l’esprit, de huit heures du matin à neuf heures du soir. 
3. Dans la troisième lettre, il pensait à ses vingt ans et à ses aventures d’adolescent. Mamie-Rose le poussa à déclarer son amour à Peggy Blue, la fille malade au fond du couloir. Elle fut nommée ainsi à cause de sa peau bleutée par une maladie sanguine. Enfin, son vœu à Dieu était un mariage avec Peggy Blue !
4. A trente ans, «il est marié». En effet, Peggy était seule et il était venu dormir à côté d’elle. Le lendemain, Oscar et la dame Rose en parlaient : « On s’est mariés cette nuit ». A la chapelle, elle expliqua à l’enfant qu’il ne fallait pas avoir peur de l’inconnu (la mort) mais il fallait avoir confiance en Dieu : «Regarde le visage de Dieu sur la croix : il subit la peine physique mais il n’éprouve pas de peine morale car il a confiance ». Finalement il demanda à Dieu que l’opération de Peggy Blue réussisse, avec un ton très familier !
5. Avec 10 ans de plus, c’était l’âge des responsabilités. Le jour de l’opération, il demanda à la dame rose : « Pourquoi Dieu permet-il qu’on soit malades ? ». Ce jour-là tout c’était bien passé : l’opération avait réussi et il avait sympathisé avec « ses beaux-parents » ! La  précision en fin de la lettre était : «Pas de vœu aujourd’hui. Ça te fera du repos».
6. Il eut 45 ans. Une des enfants malades avait dit à Peggy qu’Oscar l’avait embrassée. En plus, la trisomique était venue dans sa chambre pour l’embrasser et il l’avait laissée faire. Peggy devint fâchée. Alors son vœu à Dieu était de se faire réconcilier avec elle.
7. Agé de plus de cinquante ans, il alla dire à « sa femme » qu’il l’aimait et elle exprima aussi son amour. « C’est chouette la vie de couple. Surtout après la cinquantaine quand on a traversé des épreuves ». C’était Noël et Oscar avait réussi à s’enfuir de l’hôpital pour aller chez Mamie-Rose qui avait su le convaincre qu’il fallait se réconcilier avec ses parents. Ainsi, chez elle, ils avaient passé la soirée de Noël avec eux. En mot de fin dans la lettre, il disait qu’il trouvait cette réconciliation limite comme cadeau ; et il souhaita un joyeux anniversaire à Dieu !
8. A 60 ans, il avait plaisir de revenir chez lui, à l’hôpital ; car « quand on est vieux, on n’aime plus voyager ». Il avait emporté avec lui la statue de la vierge Marie que la vielle lui avait donnée. 
9. Il eut de soixante-dix à quatre-vingts ans. Il avait utilisé la plante géniale que lui avait offerte la dame Rose. Cette plante fleurit et se fane en une seule journée et le tour et joué. Pour cela il remerciait Dieu de l’avoir inventée.  Pour la vielle, il posait des questions philosophiques : «vie», «mort», «foi», «Dieu». Mais pour son médecin, il conseillait de se détendre car « Vous  n’êtes pas Dieu le père. Ce n’est pas vous qui commandez à la nature. Vous êtes juste réparateur. ». Enfin, pour Dieu, il demanda qu’il lui rende visite.
10. Il demeura seul, sans Peggy qui était partie. Et étant chauve et fatigué, il disait que c’était moche de vieillir et qu’il n’aimait plus Dieu.
11. Il eu quatre-vingt-dix ans. Il commença sa lettre par « Merci d’être venu ». En effet, au réveil, le matin apparut et Oscar contempla le ciel qui palissait et il s’était rendu compte que Dieu faisait sa preuve et qu’il était infatigable. « Celui qui ne se lasse pas. Toujours au travail. Et voilà du jour ! Et voilà de nuit !.. ». Dieu disait son secret : «regarde chaque jour le monde comme si c’était la première fois ». Ainsi, il fut émerveillé par la lumière, les couleurs, la nature…
12. A 100 ans Oscar expose sa vision philosophique de la vie
13. A 110 ans il croit qu’il commence à mourir

Finalement, la dame Rose écrit une lettre après la mort du garçon.  Elle remercia Dieu de l’avoir connu car grâce à lui elle devenait drôle, inventait des légendes et devenait heureuse. Grâce à lui elle croyait en Dieu !